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Chers lecteurs,

 

Voilà déjà quelques jours que nous sommes parti et déjà deux destinations effectuées!! Je compte Venise même si ce n’était qu’une escale, nous avons pu y passer 2 bonnes heures à arpenter les ruelles, à passer sur les ponts, sous un beau soleil; Et même à avoir quelques difficultés à retrouver l’entrée de Venise! Retour à l’aéroport et vol de nuit pour St Petersbourg, la Venise du nord comme disent certains.

 

Nous sommes restés 4 jours à St Petersbourg. 4 jours dans le même hôtel que nous avions réservé de France; Nous y sommes allé directement à notre arrivée afin de pouvoir au moins laisser nos sacs car mine de rien ils sont lourds!! Nous voilà devant l’adresse indiquée, dans une rue à peu près correcte mais pas d’hôtel; Après avoir regardé autour de nous et notamment dans une arrière cour, nous avons vu un autocollant avec le nom de l’hôtel! Ouf nous l’avons trouvé! Mais franchement quand j’ai vu la gueule de l’immeuble, l’odeur dans le hall, je me suis demandé où on aller atterrir !! Et puis après 6 étages avec nos sacs à dos et une nuit blanche dans les jambes, nous voilà arrivés ! L’hôtel ou plutôt l’appartement qui propose des chambres est mignon et propre. Franchement je suis soulagée! C’est coloré et les personnes qui s’occupent de l’accueil sont sympas mais elles changent tous les jours!

 

Après la découverte de notre hôtel, c’est parti pour la visite de St Pétersbourg, où nous avons beaucoup marché. Saint Petersbourg est grand. Les rues sont larges, les monuments sont immenses, pour vous dire, à l’entrée de St Peterbourg. il y a un monument aux morts au milieu d’un rond point qui doit faire la taille d’un stade!! La marche, c’est une bonne façon d’admirer une ville et d’autre part même si on aurait voulu utiliser le métro, les stations sont très éloignées entres elles. En tout cas, nous avons quand même eu l’occasion d’utiliser le métro qui est très profond, et certaines stations sont de vrais palais souterrains avec beaucoup de marbre, de colonnes, des hauts-reliefs, des dorures.... à ce qui paraît c’est rien par rapport à Moscou!!

 

Nous avons aussi profité des fameuses “nuits blanches”; St Petersburg fait partie des grandes villes nordiques comme Oslo ou Helsinki où de fin mai à début juillet le soleil ne se couche pratiquement pas!! En effet à minuit, il faisait encore vraiment jour! Alors c’est sympa mais en même temps les journées paraissent interminables et on a du mal à se reposer correctement. Ca nous a permis de voir la levée des ponts de la Neva; En effet, les grands ponts se lèvent pour laisser passer les gros navires, chacun à un horaire précis au alentours de 1h30 du matin. L’attraction touristique pendant les nuits blanches!

 

Saint Pétersbourg c’est des cathédrales grandioses dont la cathédrale St Isaac avec d’énormes colonnes en marbres et une colonnade où nous somme monté afin d’admirer la ville d’en haut. St Pétersbourg, c’est aussi,  l’église St Sauveur-sur-le-sang-versé, elle ressemble à un gâteau, elle est toute colorée, c’est typiquement l’idée que j’avais de la Russie! Saint Pétersbourg c’est aussi un fleuve: la Néva et ses canaux; On a eu de la chance car il a fait plutôt beau, c’est nettement plus agréable de se balader le long des canaux au soleil!! Il y a aussi beaucoup de parcs et également le palais d’hiver qui abrite l’Ermitage( = le Louvre à Paris) Un magnifique palais tout vert mais vraiment très joli avec une immense place. Je vous assure tout est immense ici! En même temps il y a de la place en Russie!! D’ailleurs les russes sont pour le moment difficiles à cerner, on ne peut pas dire qu’ils soient très ouvert, en tout cas avec nous; Ils ne sont pas désagréables mais par exemple quand nous avons pris nos tickets de métro ou une boisson, les gens te regarde à peine; On verra lors des prochaines étapes si mon sentiment change.

 

Qui dit Russie, dit nouvel alphabet avec des lettres inconnues, qui ne veulent rien dire pour nous; Cela a été un peu compliqué notamment pour lire un menu ou même une affiche dans la rue, mais on s’y fait!!! 

 

Nous avons également passé une journée en dehors de St Petersbourg, afin d’aller visiter le palais de Peterhof à environs 45 minutes, résidence d’été des tsars; C’est Versailles! Nous avons fait le choix de visiter que le jardin pour profiter du soleil; Le jardin était splendide avec multitudes de fontaines, il est en bordure de mer, face au golfe de Finlande; Je comprend que les tsars aimaient venir se retirer ici!!

 

Dernière journée à st Petersbourg. nous sommes à la gare afin de prendre notre train direction Moscou; Train de nuit et toute première expérience avant le Transsibérien!

 

 

A très vite

 

 

Véronica

Envoyée le 20 juin 2013 de Saint-Petersbourg

Russie

Cher frangin,


De temps en temps, nous personnaliserons nos lettres en fonction de nos envies. Celle-là est pour toi.


Nous venons de passer cinq jours à Moscou. Nous y sommes arrivés en train couchette en deuxième classe russe «Koupe» : compartiment de quatre couchettes, histoire de se familiariser avec le train russe. Nous avons partagé notre compartiment avec un russe qui ne parlait pas anglais , en revanche il savait ronfler. Nous nous contenterons de quelques signes pour se comprendre durant ce trajet de huit heures. La nuit n'a pas été reposante pour ma part, j'ai eu l'impression d'être dans un avion avec des turbulences tout le long de la nuit.

 

Arrivée à Moscou, tôt le matin, nous sommes aller prendre nos quartiers et poser nos sacs à notre hôtel. Moscou est la capitale et ça se voit par le prix des hôtels. Pour nos quatre nuits dans la capitale nous nous contentons d'un « placard » avec des lits superposés et comme seul espace libre une bande de 50 cm de large devant le lit, juste assez pour mettre nos sacs.

 

C'est à Moscou que nous avons rencontré notre premier contact, Maria, professeur de français dans l'établissement 1286 deMoscou (ici les écoles n'ont pas de nom juste un simple numéro). Nous passerons deux jours avec elle et Ksenia (une autre professeur de français) à visiter Moscou et échanger sur la vie en Russie et en France. C'est à elles que nous avons remis les premières lettres.

 

Dès notre première journée, le 21 juin, nous sommes tombé sur un concert organisé par l'ambassade de France en Russie et l'Institut français pour la fête de la musique. Au programme, des groupes Russes mais aussi des Français dont Brigitte (le groupe...). C'est génial de faire la fête de la musique (100%Français) à l'étranger et de le partager avec ses hôtes.

 

Nous passons également la journée de dimanche en compagnie de Julia, une autre professeur de français. Elle nous a fait découvrir la peinture russe à la galerie Tretiakov où je suis resté bouche bé devant un magnifique tableau de Repine, représentant le tsar Ivan le Terrible tuant son fils. Ce fut qu'un tableau parmi tant d'autres. Même si on ne s'intéresse pas vraiment à l'art russe, ça vaut vraiment le coup qu'on s'attarde un peu devant.


Ce dimanche, nous avons été invité à la remise des diplômes(l'équivalence du baccalauréat). Toute une cérémonie : présentation du lauréat, discours du lauréat et de ses parents et tout ça en russe pendant deux heures. Nous avons également eu une visite de l'établissement 1286 en français cette fois-ci.


Ces rencontres nous ont permis de nous familiariser au paysnotamment avec la nourriture. Elles nous ont donné quelques adresses pratiques (My-My,) pour ne pas manger chères et surtout où les menus sont affichés en anglais. J'ai pu gouternotamment au kvas : bière sans alcool obtenu par la fermentation du pain dans de l'eau.

 

Tu te souviens que je te disais que New York était grandiose, pour Moscou c'est la même chose. Il n'y a pas beaucoup de gratte-ciel, une city est en construction au loin. Les seuls bâtiments qui dépassent tous les autres sont les gratte-ciel Staliniens, il y en a sept au total. Leur architecture donne un aspect « fantaisiste »notamment au niveau des parties supérieures.

 

Et il y a les incontournables notamment le kremlin, la place rouge et la cathédrale Basile-la-Bienheureux avec un petit détour par le mausolée de Lénine, seule chose communiste qu'ils ont gardée. Et dont beaucoup de Moscovites aimeraient voir la fin.
Après cinq jours riches en rencontres nous quittons Moscou par le train où cette fois-ci nous serons en troisième classe (pas de compartiment fermé et des couchettes dans le couloir). Direction Kazan.

 

 

Bisous à vous quatre

 

 

Anthony


PS : Point de vue de santé, tout va bien. Je me suis juste fait piqué par un moustique très gourmand. Au moins 70 piqures sur tout le corps dont 25 sur une main.

Envoyée le 25 juin 2013 de Moscou

Ma Yo,

 

Nous avons quitté Moscou pour prendre une nouvelle fois le train, direction Kazan. La première expérience du fameux transsibérien ne sera que d'une nuit, mais elle nous a permis de commencer à s'acclimater à la vie à bord. Nous sommes en troisième classe, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de compartiment fermé ; En gros, les gens sont par quatre avec une table et certains sont par deux le long du couloir.

 

Nous étions au numéro 38-39, le long du couloir et à coté des WC. Dit comme ça, j'avoue ça ne fait pas rêver mais nous avons passé une excellente soirée car nos voisins nous ont gentiment proposé de venir à leur table pour boire un verre et grignoter. Quand je dis boire un verre, c'est boire du Whisky cul sec ! Et oui, nous sommes dans un train, chacun n'a pas son verre et ses couverts, donc tu bois ton verre et au suivant. Le whisky cul sec, je n'avais encore jamais fait, après on a pu y mettre du coca : Ouf !

Nous avons pu discuter un peu, certains parlent anglais. Ils étaient à Prague, pour un festival de tango, ils rentraient chez eux.

Après avoir bu, mangé du fromage et de la charcuterie, nous avons fait quelques parties d'Uno, vraiment c'était super-sympa et convivial. Je suis sur que tu aurais aimé passer un tel moment. J'avais lu que dans le transsibérien, tu peux faire des rencontres et bien oui !

Merci à Sacha, Nadia, Vera, Michel, Ietali... 

 

Le lendemain matin, nous voilà arrivée à Kazan. Un simple au revoir et un sourire avec nos compères d'un soir qui poursuivent leur route à bord.

 

Kazan est une charmante ville avec son Kremlin. À l'intérieur, une magnifique mosquée blanche ainsi qu'une Église, un beau mélange des cultures orthodoxes et musulmanes. La ville de Kazan semble être jeune, en plein dynamisme. Dans quelques jours auront lieu les universiades 2013 (Compétition internationale des universités). La ville est en travaux de partout avec notamment l'aménagement des berges de la Volga qui pour le moment n'est pas vraiment mise en valeur... 

 

Cette petite escale nous aura fait du bien après les deux grandes métropoles que sont St Pétersbourg et Moscou. Nous avons pu nous détendre, flâner dans les rues animées et profitées d'une vraie chambre avec salle de bain perso et climatisation ! 

 

Nous revoilà à la gare pour la prochaine destination qui fera l'objet d'une autre lettre. 

 

 

Bisous ma soeurette 

 

 

Véronica

Envoyée le 27 juin 2013 de Kazan

Chers lecteurs,


Après deux jours passé à Kazan avec une chaleur écrasante nous partons direction Iekaterimbourg en train couchette. Comme pour le trajet de Moscou/Kazan, nous avons pris nos billets pour des couchettes à compartiments ouverts. La chaleur était comme à l'extérieur étouffant, voire pire. Malheureusement, nous ne ferons pas de rencontre ce soir-là comme au dernier trajet.
Après une nuit à peut dormir à cause de cette chaleur, nous arrivons à Iekaterimbourg dans les alentour de midi.

 
Iekaterimbourg est situé à l'Est de l'Oural, elle marque pour nous le début de notre périple en Asie et également le début d'uncasse-tête russe.

 

En effet à la différence d'autres villes. Nous devons aller à l'extérieur de la ville pour trouver notre hôtel et la façon la plus simple est de prendre le taxi. Cela serait trop facile donc on prendra les transports en commun cela nous permet de voyager avec les locaux (mauvais choix). Donc pour commencer, on quitte la gare pour rejoindre le centre-ville en métro (ça c'est facile, on a les mêmes en France). Mais après il faut prendre un bus et là on n'a pas le plan du réseau des bus. Du coup un petit tour dans une grande chaine de restauration américaine pour avoir le Wi-Fi et nous notons sur un papier l'adresse de notre hôtel et l'arrêt de bus en cyrillique (les Russes ne comprennent pas l'alphabet latin).

D'après le plan que nous avons obtenu sur le internet, nous devons prendre le bus 50 A, juste devant le restaurant. Mais au bout de 15 minutes et le passage d'une vingtaine de bus, nous constatons qu'il n'y a pas de 50A mais un 50, du coup on tente et on verra à l'intérieur. Mais une fois à l'intérieur, on nous informe que le bus ne va pas à l'arrêt souhaité et qu'il faut prendre le 54. On nous dépose à l'arrêt suivant, puis au bout de 10 minutes nous montons dans un bus avec le numéro 54. Mais avant de monter Véro demande, et la bonne surprise, ce bus ne va pas à notre destination. Frustrés et prêts à prendre un taxi, nous demandons une dernière aide auprès d'une personne qui sans nous regarder et sans dire un mot, fait une recherche avec son téléphone et finitpar nous annoncer de prendre le bus 54 (ah bon!). C'est repartie pour attendre encore 10 min et au prochain 54 nous montons. Puis j'entends derrière moi quelqu'un me dire « n°, n°, the big bus » c'était la personne qui nous avait renseignés et qui s'était décidé à parler. Elle nous explique qu'il ne faut pas prendre le petit bus 54 mais les gros 54, depuis le début ne nous ne prenonsque des petits bus. Nous attendons une dernière fois, puis nous montons cette fois-ci dans un GROS bus 54. Une fois à l'intérieur, nous montrons notre papier à la femme qui encaisse et elle nous préviendra quand descendre.

Une fois arrivé à notre arrêt, lecasse-tête russe n'est pas fini, il faut trouver l'hôtel. Nous nous retrouvons dans un quartier en construction entouré d'immeubles. Nous demandons aux habitants de nous situer le nom de la rue de notre hôtel mais personne ne connaît. Après avoir tourné en rond pendant 20 min dans le quartier j'arrive affin à déchiffrer le nom de la rue. Victoire ! Eh non, il faut trouver le numéro, maintenant, le 47. C'est comme en France d'un côté les pairs et de l'autre les impairs. Nous remontons donc la rue : 41, 43, 45...47 d'une nouvelle rue. Inquiet nous demandons à un passant pour savoirs'il connaît l'hôtel : Niet. À un autre : Re niet. Afin au troisième, il nous explique qu'il faut continuer la nouvelle rue et qu'au bout de 100m la rue de notre hôtel reprend au numéro 47. Super le plande l'urbanisation russe, sûrement un héritage communiste. Et en effet au bout de 100m nous trouvons finalement notre hôtel . Durée de la mission : 4 heures. Du coup fin de la journée à l'hôtel.

 

Le lendemain nous visitons Iekaterimbourg. Ville en plein essor dûaux richesses des sols de la région (gaz, pétrole....). Le seul intérêt de la ville est la présence de la frontière Europe/Asie et le seul fait historique et l'assassinat de la famille Romanov (dernier tsar) par les bolchevistes qui a eu lieu dans cette ville. Si nous avons décidé de nous arrêter dans cette ville c'est avant tout pour nous permettre de nous reposer avant la longue étape de transsibérien d'une durée de 54 heures.

 

Pour ce trajet, on se permet un petit confort, en kupe, compartiment fermé de quatre couchettes. On va vite se rendre compte que ce type de compartiment ne permet pas l'échange.

Durant les 54 heures de trajet, nous changerons trois fois de voisin.

Les premiers, un couple russe ne sont quasiment pas resté avec nous, un membre de leur famille se trouvait dans un autre compartiment. Ils sont venu nous déranger pour ronfler tranquillement.

Les seconds, une mère et sa fille, un peu sur la défensive. Pas un mot, pas un sourire, le seul mot qu'on a eu le droit : " NIET " à chaque fois qu'on leur proposait quelque chose.

Et enfin le troisième a été un peu plus joyeux (enfin!), Paul, un mécanicien dans une usine de Pétrochimie rentrant chez lui à Irkoutsk. Il passe un mois dans une base de vie perdue dans lasibérie puis un mois de congé.
Pour ce qui est des occupations dans le train durant autant de temps, elles sont simples et répétitives : parler à son voisin (doncpas beaucoup pour nous), lire, jouer aux cartes, écrire, regarder le paysage qui reste inchangé pendant tout le trajet (de la forêt et encore de la forêt). Puis nous préparons la prochaine étape autour du lac Baïkal, la plus longue et la dernière en Russie dont nous approchons progressivement

 

 

A bientôt

 

 

Anthony

Envoyée le 02 juillet 2013 du Transsibérien

Cher lecteur;

 

Après 54 heures de train, nous voici arrivés à Irkoutsk ; Ville étape avant de rejoindre le lac Baïkal. C'est aussi la ville où nous devons effectuer nos visas mongols.

Nous avons profité de notre première journée pour nous balader dans la ville qui est principalement formée de maisons en bois qui ne sont pas vraiment en bon état ! Cette journée fut aussi l'occasion de préparer les documents nécessaires pour l'obtention du visa mongole et elle nous a permis également d'organiser les prochains jours autour du lac et particulièrement sur l'île Olkhon.

Nous avons également fait la connaissance de François de Clermont Ferrand qui avec son vélo-couché parcours la russie puis la Mongolie. C'était sympa de bavarder avec lui et de trouver un Auvergnat ! 


Nous voilà déjà le lendemain, direction le consulat de Mongolie, sûr de nous avec les documents et l'argent en poche, mais mauvaise surprise... Nous avions prévu de faire faire nos visas en une semaine, le temps pour nous d'aller sur l'île mais en fin de compte, il a fallu le faire faire en deux jours car exceptionnellement et pour cause de la fête nationale de Mongolie : le Naadam (qui dure 3 jours)  le consulat est fermé du 11 au 14 juillet. Sachant que le 10 était un mercredi, jour de fermeture du consulat, il a fallu venir récupérer nos passeports le 9 .

En soi, ce n'est pas grave, mais nous avions prévu de rester sur l'île plus longtemps surtout qu'il faut déjà 7 heures pour y aller.

N'ayant pas le choix, nous avons revu nos plans. Il nous a fallu aussi nous décider sur LA question du moment : on prend une tente ou pas ? 

Car qui dit toile de tente, dit réchaud, dit popotes, dit courses... dit qu'il va falloir porter tout ça ! Nous avons pris l'option toile de tente et camping sauvage de façon à pouvoir explorer l'île Olkhon comme il se doit. 


Vendredi matin, 9 h, départ pour l'île en bus ; Nous sommes arrivés vers 13H30 pour attendre le ferry pour faire la traversée.

En l'attendant, nous sommes descendu du bus et Antho me dit : Ah un sac quechua, probablement un français et Bingo Nicolas, un français étant guide sur l'île depuis un an. Nous bavardons quelques instants et juste assez pour qu'il nous donne son avis quant à l'itinéraire à effectuer étant donné que nous n'avons que 3 nuits et 2 jours sur place.

Nous voilà repartit pour 40 minutes de pistes sur l'ile avant d'arriver au village Khoujir ; Endroit charmant, avec son avenue en sable, sa très belle vue sur le lac et sur le rocher chaman. En effet, selon les Bouriates, peuple d'ici, l'île serait un des cinq pôles mondiaux de l'énergiechamanique. 


Il est 15 h, le bus nous laisse devant l'office du tourisme. Nous achetons une carte de l'ile (quand même!) , nous trouvons les autorités afin de payer le droit de camper sur place. Nos sacs sont pleins et nous voilà partis pour 3H30 de marche au bord du lac.

La vue est déjà superbe, il fait bon, nous rencontrons quelques Russes qui bronzent ou font des barbecues.

 Aux alentours de19 h, nous décidons de nous arrêter afin d'installer notre tout premier campement et sans aucun souci ! La toile de tente est posée, le thé est chaud, la vue est parfaite ! Nous sommes seuls, il n'y a que quelques vaches et des oiseaux autour de nous. C'était vraiment agréable de se sentir en pleine nature même si j'avoue, j'ai eu un peu froid pendant la nuit. 


Nous avons eu un petit souci à gérer très rapidement, c'est la gestion de l'eau. En effet, nous avions prévu de prendre l'eau dU lac qui est potable ; sauf que l'eau du bord est mêlée à des algues jaunes qui donnent pas vraiment envie. Nous avons prévu des pastilles purifiantes mais malgré tout, il reste un dépôt d'algue à la surface, alors que faire... 

Eh bien il vous suffit de prendre un sachet de thé afin d'en faire un filtre et ça marche ! pas bête ! 


Le lendemain, nous voilà parti pour 7h de marche alternant des falaises magistrales avec vue sur le lac, le bord du lac, des prés immenses, tout cela nous a fait penser à un mélange entre le mont Mézenc et l'ile de Porquerolles.

Après avoir longé la côte Est, nous sommes rentrés dans les terres et dans la forêt afin de rejoindre la côte Ouest. Nous avons dormi dans un tout petit village, coincé entre deux falaises et avec la vue sur le lac : fabuleux. 

 

Troisième jour, nous voilà reparti pour 4h de marche direction le cap Khoboi, à l'extrémité nord de l'île, c'est le coin touristique mais qui vaut le coup ! Avant de l'atteindre, il a fallu notamment grimper une des fameuses falaises qui entourent le village ; C'était difficile pour moi mais la vue d'en haut était superbe ;C'est notre guide rencontré au ferry qui nous avait conseillé de passer par là et il a eu raison ! 

 

Après être arrivé à notre objectif, c'est-à-dire le cap, nous avons décidé de faire du stop pour revenir. Ça a marché du premier coup, un groupe de jeunes Russes nous a ramenés au village en 4X4. j'ai l'impression d'avoir fait du rodéo surtout que nous étions 6 dans la voiture et que j'étais sur les genoux d'Antho.

Ces jeunesRusses sont venu passer le We sur l'île, ils ont même pris le temps en rentrant de s'arrêter au bord du lac afin de piquer une tête. Incroyable, ils sont rentrés dans l'eau directe, sans aucun problème ; Perso je ne l'ai pas tenté car le simple fait de mettre mes pieds dans l'eau m'a suffi ! Elle est graciale ! 

Ni une ni deux, nous remontons en voiture jusqu'au village où la première chose que nous avons faite est d'aller s'acheter du Coca Cola et du Fanta ! Un vrai bonheur car mine de rien, nous étions entourés d'eau mais nous étions aussi souvent sur des falaises où l'accès est impossible et encore plus ce matin! De plus les pastilles sont très pratiques mais boire de l'eau javelisée ça va un moment mais ce n'est pas hyper bon ! 


De retour au village, il nous reste une dernière nuit à effectuer avant de rentrer et ça sera chez Olga, une auberge sympathique. Nous n'avions pas réservé et faute de place nous nous sommes retrouvé chez un voisin ! Nous avons partagé un repas avec Frank, un allemand et Daniella d'origine Mexicaine qui parlait le français parfaitement ; Ils rentrent de Chine via le transsibérien où ils travaillaient en tant qu'expatriés. Des gens très sympas. 


Retour à Irkoutsk, nous avons récupéré nos visas et nous décidons de partir explorer une autre partie du lac ;

Nous sommes allés dans une petite ville : Listvianka, en bordure du lac à une heure d'Irkoutsk; Nous avons dormi sur place dans un hotel-chalet très sympa où nous avons retrouvé 2 étudiants français rencontrés la veille à l'hôtel d'Irkoutsk. La ville a un air de station balnéaire.

Le lendemain départ pour une nouvelle randonnée. Celle-ci était le long des falaises avec toujours une belle vue du lac ; après 5H30 de marche, assez difficile pour ma part, nous sommes arrivés dans un village prénommé Bolchie Koty qui est dépourvu de route ; L'accès est seulement par bateau ou à la marche comme nous avons fait. Nous avons effectué une nouvelle nuit en tente à l'entrée du village ;

Nous avions prévu de prendre l'hydroglisseur afin de rentrer sur Irkoutsk à 11H mais nous avons vite compris qu'il n'y avait qu'un seul et unique passage à 18h ! Nous voilà donc bloqué au village pendant 6 heures ! Difficile de s'occuper surtout que nous n'avions emmené que le strict minimum ! Néanmoins, ce fût un moment de calme qui est passé relativement vite.


Le soir, nous sommes de retour en ville pour la dernière fois ; Demain nous quittons la région du lac où nous avons passé de très bons moments avec de magnifiques paysages et une réelle tranquillité. 

 


À bientôt 

 

Véronica

Envoyée le 11 juillet 2013 d'Irkoutsk

Cher David,


Nous sommes à la frontière entre la Russie et la Mongolie et nous venons de passer la douane Russe avec un " OUF'' " de soulagement car nous n'étions pas tellement en règle avec nos visas. Bien que nous ayons obtenu nos visas de manière officielle. Nous avons cependant oublié (ou plutôt estimé que cela n'était pas nécessaire) de faire enregistrer nos passeports au moins une fois durant notre séjour en Russie. Ainsi nous avons pris le risque de nous présenter à la frontière sans cet enregistrement. Et ce fut bien leur dernier souci. Pour eux, le plus important a été de vérifier si notre passeport était un vrai : dix minutes à l'inspecter dans tous les sens. Et rien sur notre enregistrement. Tant mieux pour nous.


Sinon depuis notre dernière lettre où nous quittions Irkoutsk et les bords du lac Bakail par le train direction Oulan-Oude. Durant notre trajet, nous avons profité d'un dernier panorama sur le lac car la voie de chemin de fer le longe sur plus de 200 km. Malheureusement pour nous le temps était pluvieux et brumeux.
À notre arrivée à Oulan-Oude, on ressent tout de suite que l'atmosphère change. Plus beaucoup de russes blonds aux yeux bleus comme on les imagine. Mais ici, la majorité des Russes ont les yeux bridés. Ça y est, on se sent vraiment en Asie. De plus les temples bouddhistes remplacent les églises orthodoxes. Et surtout les gens nous parlent et nous regardent. Le lac est une frontière naturelle qui marque cette différence.


Nous sommes restés deux jours à Oulan-Oude et on en fait vite le tour. À part la place principale avec l'énorme tête de Lenine, que j'adore (la statue) pour sa taille et l'opéra de style stalinien, il n'y a pas grand-chose à voir. Cela nous a permis de se mettre à l'ambiance asiatique en visitant nos premiers temples bouddhistes et également à préparer notre passage à la frontière.

En effet en plus du problème d'enregistrement, les bus pour aller en Mongolie directement étaient pleins, on a dû prendre un bus local qui nous a emmené à la ville de Kyakhta (2 km de la frontière), puis prendre un taxi jusqu'à la frontière et enfin trouver une voiture pour traverser la frontière car les piétons sont interdit.

Et la chance nous a souri encore une fois. Nous avons rencontré Dasha, une Anglaise parlant le russe, qui effectue le même trajet que nous et qui nous a négocié une place avec elle dans des voitures (moyennant 300 roubles pour le chauffeur).

Il est prévu qu'on continue avec elle en taxi, jusqu'à Oulan-Bator. Mais ça, ça sera pour une autre fois.

 

 

Notre dernier au revoir Russe

 

Antho

Envoyée le 15 juillet 2013 de la frontière Russo-Mongolie

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