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Chers lecteurs;


Voilà déjà cinq jours que nous sommes en Chine et nous nous y sentons bien. Le changement fut radical par rapport à la Mongolie.
Après notre passage à la frontière au milieu du desert du Gobi (les Chinois ont quand même bâti une grande ville), il nous restait à rejoindre Pékin, par bus de nuit malheureusement pour nous, nous ne profiterons pas des bus couchettes chinois, nous nous contenterons d'un bus avec fauteuil inclinable Ã  120°.


Arrivée de bonne heure dans la capitale chinoise, nous sentons tout de suite le changement de température. Ici il fait plus chaud et surtout plus humide. En l'espace de 5 minutes, nous sommes déjà tout transpirants. Pour parer Ã  ces températures élevées nous trouverons une solution tout le long de notre séjour : rentrer dans un magasin climatisé sans faire d'achat dès que l'on en a envie, perte de temps certes mais rafraîchissement assuré.


Après avoir trouvé un hôtel de style " Lotus bleu " dans Tintin, nous commençons à visiter la ville par le parc olympique des JO de 2008. On attaque doucement après 2 jours de trajet, on ne veut pas être mêlé Ã  la foule. Eh bien, on sera vite servi là-bas. Bien que ce ne soit pas un site majeur pour nous les Occidentaux, le parc olympique est très important pour les Chinois. Nous finirons notre première journée à nous promener sur la place Tiananmen et ainsi admirer la magnifique porte Qianmen, le mausolée de Mao en son centre et enfin l'entrée de la cité interdite par la célèbre porte de la Paix céleste et l'incontournable portrait de Mao. Nous profiterons d'admirer le coucher du soleil en montant sur la colline Ã  charbon situé Ã  l'arrière de la cité interdite et qui nous a permis d'avoir une vue plongeante sur celle-ci.


Nous retournerons visiter la cité interdite après Ãªtre allé au Palais d'été. Situé plus à l'extérieur de la ville, le palais d'été servait autrefois à accueillir l'empereur durant les chaleurs d'été. Sur place, on transpire toujours autant et en plus c'est remplide touristes. Pas très reposant comme endroit, tout comme la place Tiananmen où nous la parcourons une deuxième fois mais avec plus d'acharnement : visite de Mao (2 heures d'attente, pour un bref passage devant lui et comme à Moscou silence de rigueur), et entrée dans la cité interdite par la porte céleste (en donnant quelques coups de coude). 


On l'aura vite compris, la Chine ce n'est pas la Mongolie, impossible d'être seul lorsque l'on visite... Et pourtant  !
Nous avons réussi à éviter la foule et pas dans n'importe quel monument. Après quelques recherches sur le net, nous avonstrouvé un bon plan pour visiter la Muraille de Chine. Ainsi, lors de notre séjour Ã  Pékin, nous profiterons d'une petite escapade sur la muraille, à la section de Simatai, fermée au public depuis deux ans. Notre plan se déroule sur 2 jours. Après un trajet de 2 heures depuis Pékin, nous arrivons chez notre hôte à deux pas de la muraille. Ã€ partir de 17 h, une fois les ouvriers parti, nous rejoignons la muraille par un petit chemin et nous voilà seul sur celle-ci rien que nous deux à profiter du coucher du soleil. Le lendemain matin, nous partons tôt (5 h) afin de passer avant 9h à une tour de guet (heure de la prise de poste du gardien) en direction d'une autre section ouverte et payante. Mais durant les trois premières heures, nous serons seuls. C'est seulement à partir de 8h que nous commençons à voir les premiers touristes arrivant dans l'autre sens. Et nous finissons notre petite randonnée à 9h30, lorsque la foule commence la leur.

 

De retour à Pékin, nous profitons pour flâner dans les Hutongs, ruelle typiquement pékinoise avec ses maisons à cours intérieures. Nous avons également utilisé pour la première fois des toilettes publics chinois. Ils ressemblent aux toilettes turques mais sans cloison et sans porte. Sans oublier une petite odeur répugnante qui sent à 100m à l'extérieur, avec la chaleur, joli mélange !

 

Aujourd'hui, pour notre dernier jour à Pékin, le temps n'est pas avec nous. Il fait vraiment lourd et brumeux, on ne voyait pas à dixmètres. Le ciel attendait qu'une seule chose : pleuvoir. Ce qui arriva en soirée, heureusement que nous avons été prévoyants, nous avions acheté un parapluie dès notre arrivée en Chine.

 

En cinq jours, le bilan est très positif. Nous avions Ã©normément des peurs sur la difficulté à se faire comprendre avec les Chinois mais à la différence de la russe beaucoup de gens parlent anglais dans l'administration et les magasins. Nous nous préparions également à être reçu avec froideur dans le métro ou dans les guichets mais pas du tout. Bref, nous nous étions fait une image pas possible de la Chine par les descriptions d'autres voyageurs, mais pour le moment rien de si compliqué pour nous. La seule chose qui est vraie est que le Chinois est un peu spécial, il double dans les files d'attente, bouscule dans le métro (je joue le jeu en bousculant un peu plus fort et oui avec mon 1m73, je suis un grand ici) mais surtout Ã§a racle la gorge et ça crache.

 

Après ce premier bilan positif, nous partons ce soir à Shanghai par un train de nuit en assis dur (dernière classe), je crains le pire. Je pense qu'on ne va pas beaucoup dormir.

 

 

À bientôt


Anthony

Envoyée le 11 Août 2013 de Pekin

Chine

Cher lecteur; 


Nous voici à Shanghai ! Mégalopole de 19 millions d'habitants, le New York Asiatique.

 

C'est après une nouvelle expérience du train et dans un souci d'économie et aussi pour être au plus proche des locaux, que nous nous retrouvons en « hard seat Â». Comme son nom l'indique, nous sommes en assis dur, et là, pas moyen de se coucher car il n'y a pas de couchette et de toute manière le train était bondé ! Vraiment ! Ici, les gens peuvent acheter des billets sans place réservée, du coup le wagon était plein, il y avait des gens tout le long du couloir. Ã€ chaque arrêt, il y a un ballet incessant de personnes qui montent et d'autres qui descendent. Bref, nous avons pris le train chinois pour faire Beijing/Shanghai et ce n'était pas de tout repos !

 

Nous nous installons dans une charmante auberge de jeunesse avec sa cour intérieure  avec vue sur les buildings ! Dit comme ça, ça paraît bof mais je vous assure que c'était sympa ; et surtout, il y avait la climatisation ! Car ici, il fait 35°C le jour et 28°C la nuit ! En gros, rien n'a changé depuis Beijing ! 
Notre première journée fut déjà bien entamée par le transport et l'installation à l'hostel ; Nous avons néanmoins profité de Shanghai en nocturne. Nous nous sommes baladé le long d'East Nankin Road, une grande artère tout illuminée par ses grands magasins et ses publicités et nous avons rejoint le Bund, l'emblème du vieux Shanghai à l'époque des concessions étrangères. Nous avons ainsi aperçu le quartier de Pudong, le Manhattan de Shanghai et sa forêt de gratte-ciel aux formes futuristes. Ce fut aussi l'occasion de poursuivre notre stratagème pour avoir un peu de frais : c'est-à-dire entrer dans n'importe quel magasin ayant la clim'! 


Notre deuxième journée fut consacrée au quartier de l'ex-concession française, nous nous sommes baladé le long de l'avenue principale bordée par des platanes qui n'a rien d'exceptionnel. Nous avons également pénétré dans des petites ruelles toutes mignonnes avec des restaurants, des petites boutiques... un léger petit air deprovence ! 
Le soir, nous avons fait la connaissance d'Yvan, grâce à lui et à sa femme chinoise, nous avons obtenu nos invitations, indispensables pour obtenir un visa chinois. Nous avons passé la soirée ensemble. Yvan nous a fait gouter quelques spécialités et nous a expliqué certaines subtilités dans l'écriture chinoise. Nous avons passé un moment sympa à papoter de nos vies respectives. Nous avons également appris que le 14 août Ã©tait le jour de la saint Valentin chinoise.


Le troisième jour, nous sommes allé dans une séduisante ville de canaux à 2h de Shanghai : Tongli. Il n'y avait pas beaucoup de monde, à notre grande surprise et tant mieux ! Nous avons passé une journée et une nuit sur place. Tongli est un agréable village traditionnel, nous avons pu nous balader le long des canaux, nous avons visité de magnifiques jardins chinois dont la pagode de la Perle et le jardin Tuisi. Le soir, les ruelles s'illuminent et rendent l'endroit d'autant plus agréable. Superbe petite escapade ! La Venise de l'Est !


Le quatrième jour, nous sommes de retour sur Shanghai, direction la vieille ville. Celle-ci disparaît peu à peu mais il reste quelques rues traditionnelles avec ses maisons basses aux toitures recourbées. C'est le lieu pour faire des achats souvenirs ! Nous avons également visité le jardin Yu ; Véritable jardin traditionnel chinois au cÅ“ur de la ville. Ã€ l'intérieur, le silence règne et on n'aperçoit aucun gratte-ciel ( enfin presque, un nouvel édifice pointe le bout de son nez...) . D'ailleurs, cette nouvelle tour, nous sommes allé la voir de plus près. Elle est dans le quartier de Pudong, ce quartier se construit à une allure vertigineuse, tout en béton avec des fleurons comme Shanghai World Financal Center qui ressemble à un immense décapsuleur, la tour Jimao, une jolie tour qui ressemble à du cristal, la tour Perle d'orient formée de trois sphères et la toute dernière en construction lors de notre passage : Shanghai Center. (C'est elle qui pointe le bout de son nez!)
Pudong est le cÅ“ur économique de la ville mais en reste pas moins impressionnant, notamment la nuit lorsque tout s'illumine. 


Notre dernière journée sera consacrée au quartier du Bund avec ses imposants immeubles anciens et sa promenade le long de la rivière Huangpu avec une vue superbe sur Pudong. 
La boucle est bouclée, nous avons commencé par le Bund et sa vue sur Pudong la nuit le premier soir et nous finissons par cette même vue le jour. 


Il est temps pour nous de quitter Shanghai et pour le moment, nous ne sommes absolument pas déçus de la Chine. La chaleur est un peu pesante et fatiguante mais on peut dire merci à Mc Do et à sa glace à la vanille à 3 yuans ! 


Comme d'habitude, nous nous retrouvons à la gare pour une nouvelle destination mais cette fois-ci avant d'y arriver il a fallu passer quelques étapes... Après avoir récupéré nos sacs à l'hôtel, nous nous dirigeons dans le métro. Jusque-là tout est normal, sauf qu'il a déjà fallu trouver de la monnaie car il n'y avait personne aux guichets, il fallait donc utiliser les cabines automatiques. Mais celles-ci n'acceptent pas les billets ; bref, nous passons cette première étape. 
Comme à chaque fois depuis que nous sommes en Chine, nous devons faire passer nos sacs sous rayons X avant de rentrer dans le métro ; Habituellement, il s'agit d'une formalité mais pas cette fois -ci ! Eh oui, dans l'un de nos sacs, se trouve une bonbonne de gaz utile quand on campe, mais interdite dans le métro ! On est passé sans souci dans tous les métros avec, mais pour une fois la madame a bien fait son travail ! Nous voilà donc interpellé pour ouvrir nos sacs, il nous a fallu quelques secondes avant de comprendre d'où venait le problème. Un supérieur arrive, on a essayé de lui expliquer que c'était juste pour le camping mais ça n'a pas marché. En même temps, on savait qu'on avait tort donc on ne l'a pas trop ramené ! Ils ont été sympas, ils ont gardé la bonbonne et nous sommes reparti plus léger ! 
Nous prenons donc enfin le métro direction la gare, celui-ci arrive mais personne ne monte à l'intérieur, bizarre... nous attendons le prochain comme tout le monde et nous montons enfin soulagé ! Et bien non ! dernière petite frayeur, le métro s'arrête à notre station mais les portes ne s'ouvrent pas et il repart...ahh mais ouf il fait juste quelques mètres et nous voilà arrivé.

Voilà comment parfois prendre le métro peut devenir légèrement stressant, notamment quand tu as un train à prendre ! 

 

 

À bientôt 

 

Véronica

Envoyée le 16 août 2013 de Shanghai 

Chers lecteurs;


Deux semaines, nous séparent de notre dernière lettre. Deux semaines que nous avons passées dans le sud-ouest de la chine, dans les régions du Sichuan et du Yunnan. 

 

Nous quittons Shanghai pour deux nuits dans le train en assis dur. Nous arrivons deux jours plus tard à Chengdu dans un état catastrophique ou plutôt nos jambes sont en piteux états, les oedèmes étaient au rendez-vous. Ce qui nous oblige à resterallonger une après-midi, cela tombe bien, les deux jours de train ne nous ont pas permis de dormir beaucoup, la cause à ces chinois qui parlent trop fort et à n'importe quelle heure. Comme je vous l'ai dit la dernière fois, les Chinois ont que des défauts, ils sont insupportables Ã  vivre, ils faudrait leur enseigner les bonnes manières mais à 1 milliard d'individus c'est cause perdue.

 

Chengdu est réputée pour ces pandas, à 18 km de la ville se trouve le centre de recherche des pandas géants. Malheureusement pour nous, avec la chaleur de l'été, les pandas préfèrent rester dormir dans leurs enclos. Ainsi, nous n'aurons pas l'occasion de se retrouver nez à nez avec ce nounours protégé.

 

Malgré cette déconvenue, nous profitons d'une promenade dans un parc de la ville pour découvrir un marché de l'amour, enChine : les parents mettent une annonce décrivant leur fils qui ontsouvent la trentaine, taille, poids, âge, salaire (de temps en temps) et le type de fille qu'ils recherchent, ainsi les parents de la fille n'ont plus qu'à faire leur choix dans les annonces. Autres spécialités de Chengdu dont nous avons pu profiter sont les maisons de thé, vert, noir, au jasmin... à vous de choisir.

 

Après une journée dans cette ville, nous prenons la route pour Emeishan. En chemin, nous nous arrêtons à Leshan pour admirer le plus grand bouddha au monde : 71 mètres de haut, rien que ça.Bien sûr comme tout site touristique en Chine, nous ne sommes pas tout seul et devons faire la queue durant une demi-heure pour descendre les 71 mètres pour se retrouver aux pieds de ce Bouddha géant.

 

Emeishan est une des quatre montagnes vénérées dans le bouddhisme chinois. Sur un chemin en flanc de montagne, sont dispersé plusieurs monastères. Ce chemin mène jusqu'au sommet à 3077 mètres où nous pouvons admirer le lever du soleil sur les nuages. Bien sûr pour l'ascension, bus et télécabines peuvent vous y emmener sans le moindre effort. Mais en bon français, nous choisissons l'ascension complète, 2500m de déniveler et rien qu'avec des escaliers. Nous débutons l'ascension à 7h00 du matin avec une heure de retard. En chemin, nous croiserons peu de touristes, seuls aux endroits proches des télécabines. Aux files de la marche nous constatons que les indications sur la durée de l'ascension sont complètement fausses, nous mettons à chaque fois moins de temps entre chaque monastère et lorsque nous regardons monter les Chinois nous comprenons pourquoi. Les Chinois ne sont pas bon marcheur (encore un défaut), ils montent les marches par trois et se reposent un quart d'heure 100m plus loin. Du coup ce calcul erroné, nous permet de faire une bonne partie de l'ascension la première journée, ce qui nous permet de dormir dans un monastère à 30 minutes du sommet. Ah dormir ! Dormir dans un monastère ! L'ambiance doit être apaisante... et bien pas du tout. On n'a rien vu de religieux et de spirituel dans les yeux du moine mais uniquement le gestionnaire d'une affaire juteuse pour se mettre de l'argent plein les poches grâce aux tourismes et pas sur que l'argent aille bien pour le monastère. En plus de cela, il ne s'est pas gêné pour nous faire payer un lit de plus car il ne voulait pas que Véro dorme dans un dortoir mixte et à 2600m il y a plus d'autres choix d'hébergements.

 

Après un repos bien mérité suite à notre première journée et une courte nuit, nous nous levons de bonne heure pour arriver au sommet avant le lever du soleil 6h20. Nous y serons 10 minutes avant et pas les seuls, encore une fois, un monde fou au sommet. Nous arrivons cependant à nous trouver un petit coin pour admirer le lever du soleil sur les nuages. Moment magique ! Nous nous attardons pas au sommet et nous débutons la descente infernale. Plus rapide certes mais plus casse-jambe aussi. Ã€ 15 h, nous sommes allongés sur le lit, les jambes hors-service pour un moment. Nous nous promettons de plus faire d'efforts intenses en peu de temps. Nous aurons durant 2-3 jours, encore mal aux jambes pour monter des escaliers.

 

Le lendemain, nous demandons à notre corps un autre effort,resté 20h assis dans un train, nous prenons le train pour Kunming dans la région du Yunnan.
Toujours en assis dur, dans le train, les Chinois sont d'abord méfiants avec nous puis ils commencent à regarder nos livres, on essaye de discuter, d'échanger.

 

À notre arrivée, nous ne souhaitons pas rester à Kunming. Nous avons 6 jours dans la région afin d'observer et de comprendre le fonctionnement des rizières en terrasse. Puis avec tous les efforts, c'est le moment pour nous de nous reposer un peu pendant 3 jours.
Les rizières en terrasse se trouvent au sud de Kunming dans la région de Yuanyang. Après 9 heures de bus, nous nous retrouvons dans le petit village Duoyishu, peuplé de Hanis (ethnie du coin) en bordure de rizière, Le village me fait penser au village d'Apilhac où habitaient mes grands-parents, très rural, petites fermes et surtout l'odeur du purin. Cela donne un petit goût du pays. En plus de cela, nous avons le sentiment d'être seuls et c'est vraiment le cas. 

 

L'avantage de se reposer ici, est que nous sommes en altitude et la fraîcheur nous fait du bien. C'est la première fois en Chine que nous mettons un pull les soirs.
Nous profitons de ce moment de repos pour vous écrire et mettre de l'ordre dans les photos car il y en a besoin. La chine nous surprend tous les jours, nous sommes pour le moment pas déçu.

 

 

À bientôt, au Vietnam sûrement. 

 

Anthony

Envoyée le 28 aout 2013 de Yuanyang 

Chers lecteurs; 


Nous sommes maintenant à Guilin, notre dernière étape en Chine. Nous sommes juste passé dans la ville et nous sommes allé directement direction Xingping, un petit village au bord de la rivière Li et entouré de pics kastiques (comme tout le coin d'ailleurs!) 
Ce village était charmant, il n'y avait pas trop de touristes donc c'était d'autant plus agréable. Nous avons pris un bateau enbambou enfin en plastique en forme de bambou, pour remonter la rivière et pouvoir admirer les fameux pics. Pour la petite histoire, l'image imprimée sur les billets de vingt Yuans a été prise ici. 


Habituellement, et ce que font les touristes, c'est de faire l'aller-retour en bambou, mais nous on a voulu faire différemment. On a vu sur nos guides, qu'il était possible de faire l'aller en bateau et le retour en vélo, alors voilà on l'a fait ! Mais pour compliquer le truc, on l'a fait en sens inverse et là vive la galère ! Nous avons fait 2 heures de balade en bambou, super, il n'y avait pas un beau ciel bleu mais c'était très bien, surtout au début où il y avait peu de touristes. Nous arrivons donc à Yangdi, nous mettons nos vélos sur la terre ferme en pensant partir directement pour notre balade( 18 km avec 3 passages de rivière) afin de rentrer au village. Grosse erreur ! Le premier passage de la rivière était en fait dès le début. Nous avions compris que nous pouvions acheter un ticket nous permettant de traverser 2 fois la rivière et que seulement pour le troisième passage, il faudrait payer sur place ; Ok mais en fait pas du tout ! Il n'y a pas de ticket en vente et les bambous demandent 100 yuans pour 50 mètres ! Pour information, le prix c'est 20 Yuans ! 
Bref pas le choix, on paye et oui on a des vélos à ramener ! Nous voilà donc en route sur un sentier plus ou moins approximatif et nous voilà déjà devant le deuxième passage. Ouf, cette fois-ci le gars nous l'a fait au prix réel ! Il n'était pas surpris quand on lui demandait de traverser, il nous a même montré la direction a suivre . Sauf que plus on avançait et moins il y avait de sentier... Il faisait de plus en plus chaud, il y avait de moins en moins d 'eau et personne en vue ! Nous avançons et par bonheur nous arrivons vers des maisons qui nous ont offerts de l'eau. Nous avons essayé de discuter afin de savoir où nous étions exactement ; un grand merci à ces gens qui ne doivent pas avoir l'habitude de voir des Occidentaux. 
Nous poursuivons la route et nous avons le droit à une grosse averse, après être trempé de sueur, nous voilà trempés d'eau !Obligé de couper à travers afin de récupérer notre route au plus vite ; Nous l'avons récupéré et avons pu nous abriter un moment dans un bar. Nous revoilà à vélo, sur le sentier, direction le village. La petite histoire a durée beaucoup plus longtemps que prévu mais nous avons pu rendre nos vélos ! 
Morale de l'histoire, ne pas faire les ballades proposées dans les guides en sens inverse !


À Xingping, nous avons également fait une piqure de rappel d'Eimei, et oui des marches encore des marches pour monter en haut d'un des fameux pics pour admirer la vue ! C'était sympa mais pas exceptionnel. 


Après Xingping, un mignon village, relativement calme, nous sommes allé à Yangshuo, le Xingping d'il y a 30 ans ; et là, changement de cadre, c'est la ville pour faire la fête la nuit et du shopping le jour ! Franchement, rien d'exceptionnel surtout après Xingping. Nous avons en tout cas pu manger bon et pas cher en compagnie de Français. 


Nous avons aussi fait un marché local avec sa viande suspendue, ses coiffeurs de rue, des médecins de rue avec leur ventouse ! Du poisson, des légumes et tout plein d'autres choses ! Un marché quoi ! Mais, un marché, encore une fois, sans touriste ! Alors, je pense que nous sommes un peu hors saison, donc c'est normal de croiser peu de touristes mais il est vrai qu'on se retrouve souvent seul et ce n'est pas pour nous déplaire ! 


La Chine touche à sa fin, un dernier train de nuit pour Nanning puis une correspondance pour Pingxiang, dernière ville avant le Vietnam et enfin un taxi pour atteindre le poste sino-vietnamien ; Le passage se fait à pied et sans aucun souci. 


Après un mois passé en Chine, je peux vous dire que c'est un grand et beau pays, il y a beaucoup de choses Ã  voir, que ce soit des grandes mégalopoles ou au contraire des rizières paisibles ou la grande muraille... Le seul petit hic, c'est les Chinois ! Je rigole mais quand même... ils parlent fort, crachent (même les femmes), ils jettent tout n'importe où...

C'est un peu dommage mais néanmoins je conseille ce pays ! 

 

 

À bientôt , au Vietnam cette fois-ci ! 

 

Véronica

Envoyée le 04 septembre 2013 de la frontière Sino-vietnamienne

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