top of page

Cher lecteur; 


Après une journée consacrée au passage de la frontière vietnamo laotienne, via un bus qui te dépose aux 2 postes-frontières, qui attend que tu fasses tes papiers et qui repart. Le bus était plein ; Il y avait autant de personnes que de sacs en tous genres ! ( cartons alimentaires, T-Shirt de contrefaçon...). Nous étions en plus au fond avec un risque permanent que tout tombe sur nous ; Nous avons pu ainsi repérer un paquet suspect par son odeur... c'était du pop-corn ! Je le sais car on l'a gouté ! Bref, c'était un trajet comme on les aime : très local. 


Le bus nous a laissés Ã  Muang Khua, notre première étape laotienne. Une mignonne petite ville où nous avons été directement mis dans l'ambiance cool du Laos. Pour exemple, les banques ferment à 15h . Notre guesthouse surplombait la Nam Ou, c'était paisible et très agréable. La Nam Ou est une « rivière Â» qui se jette dans le grand Mékong ; Elle-même qui est déjà très large ! 


C'est donc par cette rivière que nous avons descendu un bout du Laos. Nous étions dans un petit bateau avec au début seulement des touristes allemands, puis nous avons récupéré des passagers locaux d'un autre bateau qui a dû prendre l'eau ! Nous étions un peu plus serrés mais toujours avec le vent agréable qui rafraîchitet au milieu des paysages magnifiques et sauvages où seulement quelques gamins se baignaient nus dans la rivière. Après 4 heures de bateau, nous faisons escale à Muang Ngoi Neua, un village de 800 habitants en bord de rivière et entouré de montagnes et falaises. Il faisait beau, le paysage était superbe et nous étions dans un bungalow en bord de rivière pour 3 euros la nuit ! Nous sommes en basse saison. Parfait. 


Le lendemain, nous avons fait une heure de bateau supplémentaire ; puis nous avons pris un bus local pour rejoindre Luang Prabang. La descente de la rivière nous avait vraiment comblés, ainsi nous aurions aimé continuer jusqu'à Luang Prabang pour arriver via le Mékong ; mais, nous n'étions pas assez nombreux pour qu'un bateau parte. Léger regret mais bon c'est comme ça. 
Notre arrivée à Luang Prabang se fera donc en bus jusqu'à la gare routière, puis en Tuk Tuk jusqu'au centre-ville. Premier marchandage du prix qui ne sera pas le dernier au Laos !


Luang Prabang m'a fait penser à une petite ville française en bord de mer. En effet, il a des allées fleuries assez charmantes qui mènent toutes au Mékong et deux artères principales. La ville m'a aussi paru calme... en même temps, nous arrivons du Vietnam et de la Chine où la rue est un bordel anarchique avec klaxon à volonté. Du coup ce calme et cette propreté furent les bienvenus. Néanmoins, en observant plus la ville, on se rend compte qu'elle est essentiellement composée de restaurants, guesthouses et temples. Cette ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco, et le centre historique fait du coup penser à une ville-musée. La ville reste tout de même très jolie et agréable. 


Ce qui est impressionnant et typique au Laos, c'est l'occasion de voir des moines en robe safran. Il y en a dans tout le Laos, mais à Luang Prabang il y a un grand nombre de temples donc beaucoup de moines. Ainsi, chaque matin a lieu, le lak bak à l'aube. C'est la procession des moines pour collecter les aumônes. Ceux-ci parcourent la ville, ils sont les uns derrière les autres et passent devant les fidèles qui remplissent leurs bols de riz. Ce rituel se fait tous les jours dans tout le pays mais à Luang Prabang c'estdevenu LE truc Ã  touriste. Nous l'avons donc fait, levés Ã  5h et nous l'avons fait 2 fois car la première était sous la pluie. Les moines et les fidèles étaient présents mais c'est tout de suite moins agréable à regarder sous la pluie ! 
Nous avons également visité plusieurs temples ou Vat. Certains ont plus de dorures que d'autres et sont plus ou moins prestigieux. Nous avons vu pas mal de bouddhas, nous sommes même monté sur le mont Phu Si en voir d'autres ! Et nous avons même vu l'empreinte du pied du bouddha!! ohhh ! 


Voilà, ces 2 jours à Luang Prabang ont été l'occasion de manger de bons sandwichs à la française avec mayonnaise, de se balader au marché nocturne et le long du Mékong. Une bonne étape paisible. 

 

 

À bientôt 


Véronica

Envoyée le 25 Septembre 2013 de Luang Prabang

Laos

Chers lecteurs.

 

Après avoir participé une dernière fois au Tak Bat à Luang Prabang, nous prenons le bus tôt le matin direction Vientiane.
Trajet de 10 heures environ, nous avions prévu, à la base, de l'effectuer de nuit. Mais après quelques discours de certains voyageurs qui nous disaient que la route entre Luang Prabang etVietiane est horrible. Tellement horrible que certains voyageurs refusaient de faire le retour par la même route et regagnaient la capitale du Laos par la voie aérienne. Ainsi, nous préférionsl emprunter de jour.
En réalité la route nous parut en très bon état, pas de nid de poule. Certes les six premières heures furent semblables Ã  nos routes dans les Alpes avec les passages des cols. Mais rien de dramatique pour nous. En revanche pour nos amis laotiens, c'est autre chose. Et c'est dans ce bus que j'ai découvert un nouveau métier : " Psychologue du mal des transports ". Je m'explique.
Dans un bus, il y le chauffeur et avec lui un assistant qui charge les valises dans la soute, encaisse les tickets... Et en plus de cela, le plus important pour ce type de route, c'est la distribution de sac plastique en cas de vomissement. Mais son rôle ne s'arrête pas à la distribution (enfin pour le notre), il s'assoyait à coté du malade pour le faire parler enfin qu'il oublie son mal-être. C'était tout un spectacle, 10 minutes avec une personne, 10 minutes avec une autre.


Après ce long trajet, nous arrivons à Vientiane, capitale du Laos de 260 000 âmes. Pour vous dire, une ville plutôt tranquille où nous nous sentons un peu chez nous en France. Ã€ commencer par les restaurants dont la plupart sont Français, nous passerons 2 jours à retrouver le goût de nos bons petits plats à la française. Et puis tout est en français : le nom des rues, les administrations.
Comme Luang Prabang, Vientiane Ã  ses temples notamment leVat Si Saket, le plus ancien. Les Laotiens ont également leur Arc de Triomphe, le Patuxai, construit avec du béton américain censé servir à la construction de l'aéroport dans les années 60. Sans être chauvin, le notre est bien plus joli.

Du béton encore et toujours, nous en trouvons également à 30 km du centre-ville dans le ''Bouddha Parc''. Une sorte de parc où sont entreposés des bouddhas et d'étranges créatures, tout en béton.

Enfin notre dernière visite au centre d'information de la COPE, nous remis les idées aux claires. La COPE est le fabricant de prothèses de membres, d'aides à la marche et de fauteuils roulants. Une petite exposition sur les engins non explosée (mine, bombe) et sur les prothèses, nous a permis de nous rappeler qu'il y a eu une guerre au Laos et que malgré la paix et la tranquillité du pays des enfants meurent encore aujourd'hui.

 

À Vientiane, j'ai eu l'occasion de penser à mon travail. En effet, j'avais été contacté par Erwann, un professeur de physique-chimie du Lycée français de Vientiane qui m'avait demandé d'intervenir devant ses élèves de 1ere S pour leur parler de mon travail enFrance. L'occasion pour moi de me replonger dans mes connaissances professionnelles misent de côté durant ce voyage.

 

Après une dernière soirée sur les rives du Mékong à admirer le coucher du soleil, nous continuons notre route vers le sud, en direction de Tha Khaek, avec en route la crevaison de notre bus mais en 30 minutes l'affaire est réparée et nous repartons (quand ils veulent, les Laotiens travaillent vite).

 

Tha Khaek, une sorte de ville étape pour nous car nous voulons pas nous attarder dans la région. Nous avons 3 jours pour la découvrir, pour cela nous louons une mobylette et partons effectuer une partie de ce qu'on appelle " la boucle centre ". Cette petite promenade me permettra de penser une nouvelle fois à mon travail, en effet nous passerons à côté d'une centrale hydraulique sponsorisée par mon employeur. Nous ferons escale au bord de l'étendue d'eau créée par le barrage laissant apparaître de nombreuses collines et des arbres morts submergés par l'eau.

 

Nous devions lors de notre retour sur Tha Khaek admirer des cascades, malheureusement pour nous une trompe d'eau s'abat sur nous, nous obligeant à rentrer rapidement pour nous protéger. De retour à Tha Khaek, la pluie et le vent s'intensifira et durera toute la nuit. Au petit matin, nous apprenons qu'un typhon venait de frapper le Vietnam.

En regardant le net, je m'aperçu que le typhon, devenu tempête tropicale était passé juste au-dessus de notre tête.

 

Je voudrais finir cette première lettre (pour moi) du Laos par vous exposer l'état d'esprit dans ce pays car très vite, il a fallu nous adapter aux Laotiens. Après les Chinois et les Vietnamiens (très actifs) on est surpris par la tranquillité des gens ici et surtout leur façon de travailler, c'est-à-dire de pas trop en faire c'est mauvais pour la santé (ce sont eux qui le disent). Un ancien dicton du temps des Français disait : " les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser et les Laotiens l'écoutent ".
Deux exemples concrets qui nous ont permis d'observer les Laotiens au travail. 
Le premier, à la frontière côté laotien, après avoir donné nos passeports pour les visas et les tampons, nous nous apercevonsque les douaniers étaient partis manger alors que tout un bus attendait.

La seconde fois, en nous promenant à Vientiane le matin prés du marché, nous apercevons pour la première fois des chauffeurs de Tuk-Tuk qui jouaient à la pétanque. Dans l'après-midi, nous repassâmes au même endroit et nous remarquons que c'était les mêmes qui jouaient. 

 

Voilà, nous partons un peu plus dans le sud, en continuant de longer le Mékong.

 

À bientôt


Anthony

Envoyée le 02 octobre 2013 de Tha Khaek 

Cher lecteur;

 

Après un petit tour de mobylette dans le centre du Laos, nous repartons pour une nouvelle boucle dans la région sud du Laos : sur le plateau des bolovens.


Notre plus grande crainte est de se reprendre la pluie comme lors de la boucle du centre. Nos chaussures sont encore mouillées, nous avons du mal à les faire sécher.
Et pourtant de la pluie, nous en serons servis dès le premier jour.Après Ãªtre parti de Pakse et avoir parcouru une vingtaine de kilomètres, un nouvel orage s'abat sur nous. Nous avons tout juste le temps de voir une cascade qui comme toutes les cascades du Laos est payante, c'est comme ça au Laos des groupes privés s'accapare les sites naturels sans véritable raison, en l'occurrenceici ce sont des Thaïlandais. Ã€ force de voir des cascades nous commençons à nous en lasser.
À peine reparti que l'orage s'abat sur nous, mais cette fois-ci, nous avons emporté avec nous la veste et le pantalon imperméable.
Après 30 kilomètres sous la pluie, nous arrivons à Tat Lo les chaussures trempées. Nous atterrissons chez Soulideth, un homme qui a appris le français et l'anglais tout seul. Il a également construit une école pour les enfants du son village. En plus de sa gentillesse, sa cuisine est un délice. Ã€ Tat Lo, 3 cascades à voir...super ! En plus avec le mauvais temps, l'envie de les voir à disparue.

 

Le lendemain, par miracle, ciel bleu et chaussures (presque) sèches. Le problème ne viendra pas du ciel mais de la mobylette. Après avoir échappé à une panne d'essence, nous nous retrouvons dans un village avec la roue arrière à plat. Zut !!! 

Étant Ã  la sortie du village, nous rebroussons chemin pour trouver de l'aide au centre du village. Village avec une grande école donc nous nous disons qu'on trouvera certainement un garagiste. Nous demandons aux gens du village qui nous désignent le centre du village, ouf !!! On est sauvé !!!! Une fois arrivé au centre, on redemande et on nous dit de continuer notre route dans la même direction, on se dit que le garage se trouve de l'autre côté du village. Mais au moment de dépasser le dernier pâté de maisons, nous nous rendons compte qu'il n'y a pas de garagiste. Nous demandons, on nous montre toujours la même direction, nous comprenons qu'il n'y a pas de garagiste dans le village mais alors à combien de kilomètres ? Personne ne nous comprend. Nous continuons à marcher et au bout de 3 km, nous trouvons une pompe à essence, nous sommes sauvés... et non ! Ils ne font pas garagiste mais ils nous rassurent, notre garage est à seulement 500 m.

Une fois, la mobylette entre de bonnes mains, nous nous inquiétons du temps de la réparation (petit rappel, les Laotiens ne sont plutôt pas très pressés) et du coup (en tant que touriste, il va nous gonfler la facture). Mais au bout de 20 minutes, tout est fini et pour le prix de 2,5€ (boissons comprises), pas cher!

 

Après cette déconvenue, nous parcourons 130 km en traversant la campagne Laotienne pour arriver à Atteupeu, ville proche de la frontière Vietnamienne, où nous profitons le soir même de remonter le temps en mangeant un bon plat Vietnamien.
Nous profitons de notre passage à Atteupeu, pour explorer la piste Hô Chi Minh, proche de la ville. La piste Hô Chi Minh est un réseau de routes qui permettait l'approvisionnement des troupes Vietnamiennes dans le sud contre les Américains lors de la guerre du Vietnam. Cette route se trouvait pour la majeure partie sur le territoire du Laos et du Cambodge. Mais de nos jours, il ne reste plus grand-chose, si ce n'est qu'un lance-missile russe au bord de la route.

 

Déçus de notre découverte, nous rebroussons chemin direction Paksé. Normalement, il y a une route qui nous évite d'emprunter la route que nous avons prise Ã  l'aller. Mais comme c'est la mousson, cette route est coupée. Biensûr, cette information nous a été donné par notre loueur de mobylette et je me suis dit : la piste est dans un sale état mais peut-être qu'elle sera praticable et peut-être qu'il ne veut pas qu'on lui abîme son deux-roue. Une fois à l'embranchement de la piste, nous demandons aux habitants du coin qui nous confirme que la route est dans un sale état mais que ça peut passer en... 4x4, en mobylette, cela reste à voir. Et comme impossible n'est pas Français, nous nous lançons.

Nous commençons sur un chemin en bon état mais au bout de5 km, nous nous retrouvons dans un bourbier. De la boue jusqu'aux chevilles et Véro a dû descendre à plusieurs reprises tellement que les passages étaient glissants. Au final, nous avons parcouru 20 km au ralenti mais cela valait vraiment la peine carune fois sortie de notre bourbier, nous nous retrouvons dans un village où les habitants sont surpris de nous voir arriver.

Ayant perdu Ã©normément de temps dans la boue, nous profitons pour manger dans ce village. Pas d'homme, que des femmes fumant des cheerots (sorte de feuille d'arbre roulé en forme de cône) et des enfants. Ã€ peine le repas terminé, que nous nous retrouvonsentourés d'un groupe d'enfants. Toutes ces pupilles à nous observer, cela déstabilise, ne sachant pas quoi faire je sors ma caméra et je commence à les filmer tout en leur montrant sur l'écran les images. Puis je prête ma caméra à la plus grande qui me fera une quantité astronomique de vidéos

 

Depuis le début de la boucle, nous faisons que tourner autour du plateau des Bolovens. C'est que le dernier jour que nous montons sur le plateau. Le climat sur le plateau est idéal pour la culture de café et la région produit les graines de café parmi les meilleures du monde. Afin de permettre aux paysans de vivre de leurs récoltes et de profiter d'un commerce équitable une coopérative a été créée en 2004.

 

Nous avons gouté le café Boloven (aucun de nous ne l'a aimé), puis nous retournons Ã  notre camp de base : Paksé au bord duMékong après 4 jours de périple en Mobylette et les chaussures au sec mais pleines de boue !

 


À Bientôt

 

Anthony

Envoyée le 06 octobre 2013 de Pakse

Chers lecteurs; 


Après avoir profité du Laos en nous baladant en mobylette pendant plusieurs jours, nous sommes allé visiter le Vat PhaChampasak, un temple de la période d'Angkor, un avant-goût du Cambodge. Ce temple est au pied d'une montagne, il est sur plusieurs niveaux reliés par des escaliers en pierre tout « biscornues Â» : ce sont eux que nous avons le plus admirés, comme quoi, il nous en faut peu !


Une fois la visite faite sous un soleil de plomb, nous nous sommes fait plaisir avec un massage laotien. Massage à base d'huile de noix de coco fabriqué par la maison elle-même. Un petit moment de détente avec en prime un thé et des fruits a dégusté sur une terrasse surplombant le Mékong. 


Il est temps pour nous de quitter la région pour une dernière étape laotienne : les 4000 Ã®les. C'est un archipel qui s'étend sur 50 km sur le Mékong ; Et oui, le Mékong est gigantesque par endroits ! Par exemple pour aller à Champasak nous avons traversé le fleuve qui devait faire au moins 1 km de large. 


Nous sommes donc allés, très exactement sur l'île de Don Det où nous avons lézardé sur les hamacs de notre bungalow avec vue sur le Mékong bien sûr ! Et à l'arrière nous avions vue sur des rizières ! L 'endroit était paisible mais très touristique, il y a un grand nombre de guesthouses et restaurants, mais dès que tu t'éloignes un peu, tu retrouves une certaine tranquillité au milieu des rizières ou dans la forêt. En tout cas, même si l'île est par endroits très touristique, les habitants restent pauvres et la plupart continu Ã  se laver dans le fleuve. 


Les 4000 Ã®les ont une particularité, c'est les dauphins d'Irrawaddy qui peuplent cette partie du Mékong. Ceux-ci sont peu nombreux et menacés mais nous avons pu en apercevoir quelques'uns. Evidemment ce ne sont pas des Flipper, donc pas de sauts périlleux ! Mais c'était sympa de voir des dauphins d'eau douce. 


Voilà, le Laos c'est fini ; C'est un pays « cool Â», nous avons encore eu un exemple aux 4000 îles : notre hôte était très coooool et surtout pas pressé, je m''explique : Nous avons loué des vélos chez lui, il nous a dit pas de soucis, allez déjeuner et après ça sera prêt. Ok, nous avons déjeuné et nous retournons le voir ; Il nous dit : allez vous préparer et ça sera prêt ; Ok, on va au bungalow prendre nos sacs... et de retour vers notre hôte qui venait tout juste de sortir les vélos. Mais ce n'était toujours pas prêt car il a fait la révision devant nous : gonflage des pneus et huilage de la chaîne ! Il ne faut pas être pressé au Laos ! 


Rendez-vous au Cambodge !

 

 

À bientôt


Véronica

Envoyée le 09 octobre 2013 des 4000 îles

​Nos partenaires

bottom of page